Port Royal des Champs

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Publications

 


 

 Port-Royal et le Jansénisme

 Des Religieuses face à l'absolutisme


Par Philippe Luez, conservateur général du Patrimoine, 
directeur du musée national de Port-Royal des Champs

 

port-royal-et-le-jansenisme

        © Editions Belin

L’histoire de Port-Royal fascine et interroge encore aujourd’hui. En témoignent les nombreux ouvrages régulièrement publiés sur ce sujet. Le sujet est toutefois plus méconnu que l'importance de la bibliographie le laisserait supposer. Le XVIIe siècle, en écrivant avec Jean Racine une histoire militante du monastère, a bâti un grand mythe dont nous sommes toujours tributaires. Elle a conduit à présenter l'histoire du monastère comme un épisode marquant de celle du jansénisme, avec laquelle elle est trop souvent confondue.

 
La communauté des religieuses de Port-Royal constitue une entitée juridiquement identifiée, prise entre la mystique du siècle des saints et l’émergence de la philosophie à l’aube du siècle des Lumières. Sous l'impulsion de ses confesseurs et de ses abbesses, Port-Royal devient au XVIIe siècle un des lieux majeurs de la réforme catholique française. Le monastère parisien attire une large partie de la société aristocratique et l'ancienne abbaye des Champs rassemble une importante société de penseurs et de pédagogues. 

De la mythique « Journée du Guichet » à la destruction de l’abbaye de Port-Royal des Champs, cent ans plus tard, il faut franchir la clôture pour comprendre la vie quotidienne d’une communauté de femmes qui résista jusqu’au bout au pouvoir royal, jusqu'à forger elle-mêmes, dans les dernières années d'une longue agonie, une légende héroïque.

 
ISBN : 978-2-7011-9365-6 - 384 pages - 24 €
 
  

 
 

 Bernard Dorival (1914-2003)

 de Champaigne à Zao Wou-ki


 

9782846684828 ml © Musée de Port-Royal/Yvelinedition

ouvrage collectif sous la direction de Philippe Luez, conservateur en chef du musée national de Port-Royal des Champs

 
 
Figure majeure du monde des musées et de la critique, Bernard Dorival aurait eu cent ans, ce 14 septembre 2014. Au hasard d’une conversation avec un de ses anciens élèves, Patrick Descamps, conservateur du Musée de Bergues, ce dernier avait dit à ses enfants qu’une exposition de sa collection personnelle lui paraissait le meilleur hommage possible.
Enthousiasmés par cette suggestion, ce sont eux qui nous ont proposé d'accueillir cet ensemble exceptionnel et en grande partie inédit.
Bernard Dorival rassembla une étonnante collection constituée au fil des acquisitions qu'il faisait lorsque ses moyens le lui permettaient, allant des primitifs italiens aux productions les plus contemporaines. Présenter cette collection, c’est présenter au public un écho des grands moments de la peinture sur près d'un siècle, riche d’expériences, de doutes, de combats, autour de ces noms qui qui firent de Paris le principal centre de production artistique, de la fin du XIXe siècle à la fin des années 1950 ; c’est retrouver le destin hors du commun d'un conservateur confronté aux défis d'un Paris, centre de création artistique en pleine mutation, fondateur et co-fondateur des Musées nationaux d'Art moderne et des Granges de Port-Royal ; c’est scruter le goût d’un amateur passionné d'art, petit-fils d'un des grands collectionneurs parisiens d'avant la Première Guerre mondiale, fin amateur du classicisme littéraire et pictural français, soutien attentif des plus grands artistes de son temps, et découvreur passionné.
Père aimant, il éleva ses quatre enfants dans un discret appartement de la rue Notre- Dame-des-Champs, transformé en un véritable petit musée. Ils eurent le bonheur de côtoyer de nombreux artistes, de leur parler, de sauter sur leurs genoux. Qui mieux qu'eux pouvait évoquer cette familiarité de Bernard Dorival avec ceux dont il contribua à faire entrer les œuvres dans les collections publiques nationales et à faire connaître du public par de nombreuses expositions et publications.
 
 
Cet ouvrage est publié à l’occasion de l’exposition Bernard Dorival, de Champaigne à Zao Wou-ki, présenté du 18 septembre au 19 décembre 2014 au musée national de Port-Royal des Champs à Magny-les-Hameaux.
 
ISBN : 978-2-84668-482-8 - Format 21 x 28 cm - 128 pages couleurs - 29 €
 

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 Jean Restout (1692-1768)

 et les miracles de Saint-Médard


 

9782846684491_m
© Musée de Port-Royal/Yvelinedition

ouvrage collectif sous la direction de Philippe Luez, conservateur en chef du musée national de Port-Royal des Champs

Le 29 juillet 1739, un homme vêtu de noir se glisse dans l’antichambre du grand couvert au château de Versailles, se jette aux pieds du roi Louis XV et lui tend un livre avant de disparaître. Cette vérité des miracles, composée par Carré de Montgeron, magistrat du parlement de Paris, prétendait prouver au roi la réalité de nombreux prodiges qui se seraient déroulés sur la tombe d’un ecclésiastique obscur, François de Pâris, enterré au cimetière de Saint-Médard dans les faubourgs de la capitale.

Le livre remis au roi était orné de belles gravures attribuées très tôt à Jean Restout, artiste janséniste de grand talent, qui imagina une iconographie originale pour chacun des miracles décrits et commentés dans l’ouvrage.

Le visiteur pourra redécouvrir cette série exceptionnelle à l’occasion de l’exposition Jean Restout et les miracles de Saint-Médard présentée au musée national de Port-Royal des Champs à Magny-les-Hameaux (78).

Dans l’ouvrage publié à cette occasion, Christine Gouzi réexamine avec soin les dessins préparatoires de Jean Restout qui nous sont parvenus pour cette vérité des miracles, Nicolas Lyon-Caen nous conduit à travers la foule des pèlerins qui envahissent le bas de la rue Mouffetard et se presse sur la tombe du nouveau thaumaturge et Philippe Luez s’interroge sur la place que pouvait occuper le miracle dans la France des Lumières.

Cet ouvrage est publié à l'occasion de l’exposition "Jean Restout et les miracles de Saint-Médard" organisée par le musée national de Port-Royal des Champs du 12 avril au 14 juillet 2013.

SBN : 978-2-84668-449-1 - Format 210 x 280 mm - 172 pages en couleurs - 29 €

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Béatrice Casadesus

 Infinis...


 

casadesus_couv© Musée de Port-Royal/Yvelinedition

« Peindre, ce n'est peut-être que traverser la lumière » (Béatrice Casadesus)

En quête de la lumière, Béatrice Casadesus construit un parcours plastique singulier, utilisant les techniques traditionnelles de la peinture sur des matériaux traditionnels ou plus inattendus. Dans les replis de ses Papiers voilés, la lumière joue avec la peinture et participe à la mise au jour de l’œuvre. Les longs voiles d’intissés qu’elle peint disparaissent dans l’espace pour ne proposer qu’une vision colorée de l’architecture. A Port-Royal, sous ses doigts, les amples drapés peints par Philippe de Champaigne, ploient vers le sol avant de se métamorphoser en flammes, celles de la nuit de feu de Pascal. Dans la Grange à blé de l’ancienne abbaye, elle contemple le ciel et nous donne à voir les « Infinis »...
Les œuvres de Béatrice Casadesus prennent place dans plusieurs espaces du site de Port-Royal des Champs. Alors que peintures et papiers voilés se glissent entre les collections du musée, ses immenses bandes d'intissés peints s'entremêlent au plafond de l'ancienne grange à blé. Présentation d'œuvres existantes et installations originales dans l'espace, c'est ainsi que Béatrice Casadesus s'approprie les lieux pendant la durée de l'exposition.

Format 21 x 28 - 32 pages - 15 €

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 Port-Royal ou l'abbaye de papier

 Madeleine Horthemels (1686-1767)


 

9782846683197 © Musée de Port-Royal/Yvelinedition

ouvrage collectif sous la direction de Philippe Luez, conservateur en chef du musée national de Port-Royal des Champs

Par un arrêt du Conseil d’État du 22 janvier 1710, le roi Louis XIV ordonnait la démolition du monastère de Port-Royal des Champs, dont il avait fait disperser les dernières religieuses le 29 octobre 1709.

Bien que détruite entre 1710 et 1713, l’abbaye de Port-Royal des Champs a gardé une existence matérielle grâce aux gravures exécutées par Madeleine Horthemels (1686-1767). Dans l’historiographie de Port-Royal, cette artiste demeure une inconnue-célèbre, comme beaucoup d’autres dans le panthéon janséniste. La suite qu’elle grava vers 1711, à l’âge de vingt-cinq ans, est familière pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire du monastère ou du jansénisme. Mais combien a-t-elle exécuté de planches ? Quand les a-t-elle gravées ? Que voulait-elle réellement montrer à ses contemporains et pourquoi cette modeste suite connut-elle un tel succès au long du XVIIIe siècle ?

Cet ouvrage est publié à l'occasion de l’exposition "Port-Royal ou l’abbaye de papier" organisée par le musée national de Port-Royal des Champs
du 15 septembre 2011 au 15 août 2012.

ISBN : 978-2-84668-319-7 - Format 21 x 28 - 144 pages - 29 €

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Frédéric Benrath


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 © I.A.C Editions d'art

 

Ce catalogue a été publié à l'occasion des expositions Frédéric Benrath, présentées à l'abbaye royale de Brou à Bourg-en-Bresse et au musée de Port-Royal (2011).

Peintre fidèle à l'abstraction, Philippe Gérard prend, dès 1954, le pseudonyme de Frédéric Benrath, comme marque d'attachement au romantisme allemand. Il est l'un des plus brillants représentants du mouvement "nuagiste", dont il s'éloigne à mesure que ses oeuvres s'épurent. Sa manière tourmentée et romantique au début de sa carrière se dépouille progressivement. Ainsi libérées de toute trace de figuration, ses peintures ne donnent plus à sentir que la lumière et l'infini, comme le fruit d'une sorte d'ascèse qui le conduisit à Port-Royal, lieu d'inspiration de ses dernières compositions. Le monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse et le musée national de Port-Royal des Champs s'associent pour une des premières grandes rétrospectives de cet artiste récemment disparu.

 

textes de Dominique et Pierre Audouin ; Magali Briat-Philippe ; Christopher Lucken ; Philippe Luez ; Franck Langlois.

I.A.C. Editions d'art, 2011 - 80 pages, 18,25€

 


 

 
 

 Cy-gist ; Port-Royal des Champs / Magny-les-Hameaux  


Cy-gist © Musée de Port-Royal/Yvelinedition

 

 

Le 22 janvier 1710, Le roi Louis XIV ordonnait la démolition des bâtiments de l'ancienne abbaye de Port-Royal des Champs. Deux ans plus tard, l'abbatiale était entièrement rasée, et les cimetières transférés vers les paroisses de Saint-Lambert et Magny-l'Essart.

Pourtant, un ensemble de pierres tombales provenant de l'ancienne "nécropole janséniste" -peut-être le tiers- a été transféré à l'église Saint-Germain-de Paris de Magny au XVIIIe siècle, et a été préservé au cours de deux campagnes de restauration successives, de 1862 à 1869 d'abord, de 2000 à 2009 ensuite.

Cet ensemble unique en France a été étudié par Roseline Bussière, conservatrice à l'Inventaire régional du Patrimoine, Cécile Garguelle, conservatrice déléguée des Antiquités et objets d'art des Yvelines et Philippe Luez, directeur du musée national de Port-Royal des Champs, et est publié pour la première fois dans son intégralité.

 

ISBN : 978-2-84668-241-1 - Format 15,5 x 24 cm - 240 pages dont de nombreuses planches couleurs - 24 €

 

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Vérité des images


9782846682633
 © Yvelinedition

Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition Vérité des images présentée au musée national de Port-Royal des Champs (2010).

L’initiative en revient à Denis Coutagne, conservateur en chef du Patrimoine, chargé de mission auprès du GIP-C de Port-Royal. Avec son immense sensibilité, et un merveilleux savoir-faire au service des musées depuis plus de vingt ans, il réunit un cercle d’artistes contemporains qui témoignent d’une permanence du dessin, de l’aquarelle, de la peinture dans une contemplation de la nature dont, à sa manière, le site de Port royal reste une expression privilégiée, et quasi édénique. Le choix des œuvres graphiques, par l’humilité des matériaux, fusain, pastel, aquatinte, aquarelle, s’accorde à un sentiment de fragilité dans une grande attention à un réel - arbre, rochers, étang, fleurs, forêt - dont notre regard jamais n’épuise la profondeur. Quelques œuvres à l’huile sur des formats plus importants témoignent en contrepoint d’une volonté d’affirmer la présence du corps, parfois dans un corps-à-corps douloureux, parfois dans l’évocation de la souffrance et de la chute, parfois aussi dans l’exaltation d’une glorification toujours espérée. Dans un monde saturé d’images, les artistes réunis par Denis Coutagne, conservateur en chef du Patrimoine, interrogent une vérité, celle des images, celle que ces mêmes artistes nous aident à percevoir lorsqu’ils sont parvenus à déchirer le voile de Mâyâ pour nous montrer, au-delà même des « Traces du sacré », la nature et le Créateur dans leur native beauté.

ISBN : 978-2-84668-226-8 - Format 210 x 270 à l’italienne - 64 pages - 15 € 

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Stéphane Traversini, photographe 

Reflets d'âme : Echos d'une ville nouvelle


9782846682268 © Yvelinedition

Photographier le territoire de la ville nouvelle comme un pays, ce vieux mot usé, afin de renouveler la lecture du paysage de Saint-Quentin-en-Yvelines. Cette ville aura-t-elle une âme ?? C’est la question qui traverse son histoire. Débutons cette écriture sur les ruines de Port-Royal des Champs où l’ascèse de sa communauté s’est concentrée sur la Grâce. L’occasion aussi de compléter cet album photos par la figure de la sœur, et un secret de famille…

Quand, après la plaine, s’étourdit le corps fiévreux d’une vallée dans un abîme qui compte plus de cent marches : vous êtes à Port-Royal des Champs. L’abbaye protégée des vents dominants a été balayée sous les tourbillons de l’Histoire. C’est depuis Versailles, ville neuve du Grand Siècle, que l’ordre royal de la détruire fût engagé. Désormais ce site est à l’intersection de deux ensembles, une ville nouvelle et un parc naturel régional. Nous fabriquerons depuis la zone hachurée des circuits, des marches, des échappées. Port-Royal janséniste s’était engagé dans une dispute sur la grâce de l’esprit. Si la querelle nous semble à présent difficile à entendre, une question bien proche parcourt cependant toute l’histoire de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines , et sans doute aussi de toute cité surgissant par ordonnance : Cette ville aura-t-elle une âme ?

ISBN : 978-2-84668-226-8 - Format 210 x 270 à l’italienne - 64 pages - 15 € 

 

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Trois maîtres du dessin : Philippe de Champaigne, Jean-Baptiste de Champaigne, Nicolas de Plattemontagne 


dessins champaigne © RMN

 

 

Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition Trois maîtres du dessin présentée au musée national de Port-Royal des Champs (2009).

Né à Bruxelles, quasiment avec le siècle, Philippe de Champaigne a marqué son époque en France de son grand style, classique et réaliste. Si son œuvre peint a connu dès le XVIIe siècle tout l’éclat que lui valait sa carrière de peintre à la cour, son œuvre dessiné, maintenant très rare, garde encore certains de ses mystères. On ne connaît plus guère aujourd’hui qu’une soixantaine de dessins, qui révèlent un art aux multiples aspects, portraits intimistes, paysages minutieux d’une technique raffinée, scènes religieuses inspirées par une profonde dévotion.

Très proche de son neveu Jean-Baptiste, qui entra dans son atelier à l’âge de 12 ans, et de Nicolas de Plattemontagne qui participa tout aussi étroitement à son travail, Philippe de Champaigne a vu ses dessins souvent confondus avec ceux de ces deux compagnons.

 

Frédérique Lanoë, sous la direction de Pierre Rosenberg, de l’Académie française, président-directeur honoraire du musée du Louvre, tente de distinguer, dans ce catalogue illustré de plus de trois cents images, leur manière propre et leur tempérament différent. Les conclusions des patientes et savantes enquêtes des auteurs sont réunies en trois textes généraux et deux cent sept notices : les sujets sont éclairés et précisés, les attributions proposées ou discutées, entre les trois artistes si proches les uns des autres, qui ont appris et travaillé ensemble, partagé les mêmes exigences artistiques mais que différencient leur personnalité et leur style.

RMN Editions - 207 pages - 49 €

 

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Mère Geneviève Gallois - Vision du cloître au XXe siècle


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 © RMN

 

 

Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition Mère Geneviève Gallois - Vision du cloître au XXe siècle présentée au musée national de Port-Royal des Champs (2008).

Mère Geneviève, religieuse bénédictine du monastère Saint-Louis du Temple, disait, en parlant des religieuses de Port-Royal, qu'elle admirait leur "vie monastique rigide, au milieu d'un siècle si peu monastique". Artiste brillante, elle a peint pendant plus de vingt ans des scènes prises sur le vif à l'intérieur de son couvent. Sa production picturale est variée, les grands formats illustrant des épisodes de l'Eucharistie alternent avec d'autres, plus petits, dans lesquels tantôt l'anecdote, tantôt les tâches quotidiennes tendent au pittoresque. 

On lit, dans les vigoureux croquis de la vie quotidienne une ardeur mystique curieusement exprimée par des moyens graphiques empruntés à la caricature, la violence du trait se mettant au service des attitudes de la prière ou de la méditation. Il en résulte une œuvre forte et insolite. L'application de ses gouaches sur un fond préparé, d'une extrême richesse, crée une surface veloutée, matérielle, sur laquelle la lumière tend à construire l'espace.

RMN Editions - 80 pages - 28 €