Port Royal des Champs

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Vues de l'abbaye

anonyme (France, XVIIIe), d'après les gravures de Magdeleine Horthemels

Vues de Port-Royal des Champs

15 gouaches sur parchemin collées sur bois
H. : 12,7 ; L. : 16,2
RF 6744-6758 ; MV 5995-6008

Hist. : coll. Augustin Gazier ; vendues par les héritiers à l’Etat ; inscrites sur les inventaires du musée du Louvre (département des Arts graphiques) et déposées au musée national de Versailles ; déposées au musée national des Granges de Port-Royal en 1980.

 

vuegenerale
Vue Générale de l'abbaye de Port Royal des Champs
vueperspective
Vue perpective de l'abbaye côté Orient
vuedoiseau
vue générale à vol d'oiseau
cloitre
Le Cloître de l'abbaye
autel
Intérieur de l'église
L'autel des reliques
le_choeur
Intérieur de l'église
le choeur
choeur_religieuses
Intérieur de l'église
le choeur des religieuses
le_chapitre
Le Chapître
refectoire
Le Réfectoire
 
courpauvres
La cour des pauvres
 
malades
Le pansement des malades
solitude
La Solitude
procession
La procession des religieuses
chambre
Chambre de religieuse
enterrement
Un enterrement

Magdeleine Horthemels a publié vers 1709 une série de gravures représentant la vie des religieuses de Port-Royal des Champs. Pour mieux associer le public à la défense d’un monastère condamné à disparaître, l’artiste lui faisait franchir la clôture. Cette série montre des scènes rarement représentées à l’époque et constituent une des principales sources iconographiques pour le couvent des champs. L’artiste alterne entre des vues d’architecture, des scènes de la vie des religieuses (chapitre, réfectoire, chœur des moniales, solitude) ou édifiantes (procession du Saint-Sacrement, extrême onction et enterrement d’une religieuse).

Ces gravures connurent un immense succès dans les milieux jansénistes et furent plusieurs fois copiées et réinterprétées, comme dans cette série de quinze gouaches : l'identité avec leur modèle est complète. La palette sobre du peintre ajoute à la série originale une poésie nostalgique.